Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Connecte-toi
  • Crée ton blog

  • Blog
  • Profil

SOUTIEN A CYRIL KHIDER ET A SA FAMILLE.

Photo de fraterniteAperpete

fraterniteAperpete

Description :

CE BLOG A ETE CREE EN SOUTIEN A
CYRIL KHIDER ET SA FAMILLE.

CYRIL ET CHRISTOPHE KHIDER ONT
TENTE DE S'EVADER DE LA PRISON DE
FRESNES EN MAI 2001.

DEPUIS CE JOUR LA PENITENTAIRE
SOUTENUE PAR LA JUSTICE FONT VIVRE
UN CALVAIRE AUX FRERES KHIDER ET A
LEUR FAMILLE.

A TRAVERS CE BLOG VOUS LES
DECOUVRIREZ PAR

-DES LETTRES,

-DES TEXTES DE SLAM ECRITS PAR CATHERINE.

-DES TEMOIGNAGES,

-DES ARTICLES.

-DES VIDEOS,

-RADIO ect...

ON NE PEUT PAS PASSER A COTE DES FRERES KHIDER SANS REAGIR ALORS POUR EUX, POUR LEUR FAMILLE,

LAISSEZ VOS COMMENTAIRES ;-)

Djamila

CATHERINE EMAIL ==>
catherine-2005@hotmail.fr

  • Envoyer un message
  • Offrir un cadeau
  • Suivre
  • Bloquer
  • Choisir cet habillage

Ses Honneurs (4)

  • Fans 50
  • Spotlight
  • Com' 100
  • Visit 100

» Suite

Son profil

Profil de fraterniteAperpete
fraterniteAperpete43 ans
France

Partage

  • Tweet
  • Amis 0

Design by lequipe-skyrock Choisir cet habillage

Signaler un abus

Infos

  • Création : 08/06/2007 à 18:43
  • Mise à jour : 22/01/2009 à 03:59
  • 31 684 visites
  • 22 visites ce mois
  • 99 articles
  • 119 commentaires
  • 70 amis
  • 74 favoris
  • 1 kiff

Ses archives (99)

  • Lettre des détenus de la maison d'arrêt de Villepinte
  • Execellente plaidoirie de Bernard RIPERT au procès FERRARA par l'ARPPI
  • Conférence de presse et appel à Catla Bruni Sarkosy
  • Mort ou Vif ?

» Suite

Ses fans (76)

  • crank-th4t
  • moudjahidines
  • x-4ntho-x3
  • satir13200
  • djobsen
  • Obmoloc
  • steph-et-sa-nouvelle-vie
  • yvan-soutien
  • so-fashiion-boy58
  • angemanjo

» Suite

Sources (74)

  • Keryjames-officiel
  • minoide
  • leacastel-zik
  • 2h37pm
  • tubernb
  • satir13200
  • crank-th4t
  • be-you-love

» Suite

Abonne-toi à mon blog ! (1 abonné)

RSS

Lettre des détenus de la maison d'arrêt de Villepinte

Le 8 janvier 2009

Bonjour,

Voici un témoignage de détenus de la Maison d'arrêt de Villepinte, situé en Seine Saint Denis (40 avenue Vauban 93422 Villepinte Cedex). C'est un témoignage à diffuser largement.

Le 6 Janvier 2009 à Villepinte

"Mardi 6 Janvier au matin, Samir, 22 ans, habitant le 18émè arrondissement de Paris et détenu depuis quelques mois à la maison d'arrêt de Villepinte (93) est retrouvé mort dans sa cellule au bâtiment A1. Selon l'Administration Pénitentiaire, c'est un suicide mais les causes exactes de la mort seraient inconnues, ou du moins aucune explication n'est donnée aux autres détenus. Sans doute parce que selon de nombreux témoins, cette mort n'a rien d'un suicide. En effet, ça faisait quelques temps que Samir était en conlit avec l'Administration Pénitentiaire car il voulait être transféré à la prison de la Santé pour se rapprocher de sa famille. Ces derniers jours la tension montait et le lundi 5 au soir, Samir casse des éléments de sa cellule du bâtiment A2, notamment sa fenêtre, ce qui entraîne son changement de cellule vers le bâtiment A1 et une intervention musclée des surveillants, à tel point que de nombreux autres détenus témoins demandent aux surveillants de se calmer, un détenu a même dit :"S'il y a un problème ensuite, faudra pas regarder ailleurs!". La suite on la connaît, le lendemain matin, Samir est retrouvé mort, soi-disant suicidé. Il n'avait jamais parlé avant de se suicider, et avait toujours dit qu'il se battait pour être transféré. Et, comme par hasard, au lieu de le mettre au mitard comme ça se passe normalement quand il y a un problème avec un détenu, ils l'ont mis en cellule "normal", comme pour moins attirer l'attention.
Nous savons malheureusement que ce ne serait pas la première fois où l'Administration Pénitentiaire voudrait camoufler un assassinat et le maquiller en suicide. Ce n'est pas non plus la première mort à la Maison d'arrêt de Villepinte, où tout s'est toujours passé dans le silence. Il est important de savoir ce qui s'est réellement passé mais dans tous les cas c'est la prison qui est responsable de la mort de Samir. Aujourd'hui la colère est grande contre cette prison qui broie et détruit en enfermant toujours plus de monde et toujours plus longtemps. Nous demandons que toute la vérité soit faite sur la mort de Samir, pour sa famille, pour ses proches et pour toutes les personnes qui n'acceptent pas qu'on meurt dans le secret derrière les barreaux des prisons françaises.

Janvier 2009, Des détenus de la Maison d'arrêt de Villepinte.
​ 1 |
​
0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.235.195.196) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 22 janvier 2009 03:50

Modifié le jeudi 22 janvier 2009 04:02

Execellente plaidoirie de Bernard RIPERT au procès FERRARA par l'ARPPI

Si l'ARPPI a pu constater, durant les journées d'audience, dans le cadre du procès de l'évasion de Fresnes, le peu de considération accordée aux accusés détenus et à leurs familles, l'ARPPI a également noté le peu de considération octroyée aux personnels pénitentiaires, de la part de leur direction, et l'instrumentalisation flagrante dont ils font l'objet.

L'ARPPI livre ici de larges extraits de la plaidoirie de l'intègre Bernard Ripert qui avait déjà permis l'année dernière, à Cyril Khider qui avait tenté de délivrer son frère des mêmes prisons de Fresnes, de ne pas se faire broyer par la machine judiciaire, lors de son procès.

Peu importe le droit pourvu qu'on ait la répression. (Bernard Ripert)


Sur l'évasion:

On ne s'étonne pas qu'un malade veuille guérir, qu'on veuille sortir des animaux de leurs cages insalubres, on ne s'étonne pas qu'un juge condamne, alors pourquoi s'étonnerait on qu'un prisonnier veuille s'évader de prison, où les conditions de détention sont de plus en plus dures, copiées sur le modèle américain, des prisons épouvantables où l'on meure beaucoup plus qu'à l'extérieur, de véritables camps de concentration.

Savez vous ce qu'est réellement l'isolement?

Non, vous ne le savez pas bien sur.


Des cellules insalubres, la surpopulation, des rats des cafards et autres blattes, le droit à rien, pas de travail, pas d'études, pas de sport en groupe, pas de culte, mais aussi des fouilles permanentes, des grillages partout et une heure de promenade dans une cellule un peu plus grande tout autant grillagée, des changements hebdomadaires de cellule, de la torture blanche.

Monsieur Saint Jean, ancien directeur des prisons de Fresnes à l'époque des faits est venu plaisanter ici, ironiser, banaliser l'isolement alors que ces prisons, je le répète, sont de véritables camps de concentration.

Dans ces conditions, l'évasion est un réflexe naturel, un devoir salvateur, une antidote au suicide.
D'ailleurs il y a quatre ans encore comme le stipulait la loi avant le 04 mars 2004 l'évasion était un droit pour le prisonnier.

Dans ce procès rien ne s'est passé comme vous le vouliez. J'ai pris position dans celui ci pour qu'il continue et les accusés se sont battus pour qu'on respecte leurs droits, leur dignité, Ils ont juste réclamé un repas chaud le midi puisqu'ils se lèvent aux aurores depuis des semaines sans petit déjeuner et que le soir ils ne trouvent qu'un repas froid. C'est scandaleux. Les avocats ont dénoncé leurs conditions de détention et vous êtes allés visiter leurs cages ici dans le palais.


On a voulu faire de ce procès un procès politique dans lequel la cour a écouté la voix de son maître Elyséen.



En effet deux fois la cour a eu le soutien du procureur général. Une première fois, lors de la demande de renvoi du procès par Bernard Ripert et une seconde fois à l'occasion de la bagarre qui avait éclaté dans le box .


Quant à monsieur Saint Jean, ancien directeur des prisons de Fresnes, il est venu dire ici le 31 octobre dernier, qu'il fallait enfermer ces hommes le plus longtemps possible pour qu'ils ne recommencent pas et que la prison est la meilleure institution de la république.

L'ARPPI était présente lorsque Saint Jean était venu déposer, le 31 octobre dernier . Il a raconté qu'à sa prise de fonction à la prison de Fresnes, il avait, privilégié le relationnel avec les agents de l'administration pénitentiaire tout en faisant qu'ils gardent la rigueur et le normatif de leur travail.
Il avait également dit que Fresnes était un "îlot insulaire" une prison de symboles avec beaucoup de discipline au sein de laquelle, les personnels Fresnois, appliquaient la loi avec rigueur et humanité.
Ripert: Je rappelle que la meilleure des institutions est appelée honte de la république dans de nombreux rapports.

J'aurai du relever l'incompétence de cette cour et aller devant une cour d'assises spéciale parce que pour vous faire péter les murs d'une prison c'est toute la république qui saute alors qu'il n'y a que trois trous dans un mur d'enceinte et un petit homme qui s'évade.
Les faits sont ceux là, rien que ceux là, rien de plus sérieux alors que les avocats généraux dans leurs réquisitions hier ont réclamé au total 193 années de prison pour les accusés, soit presque deux siècles de réclusion.


Notre justice est obsédée par ses prisons allant même jusqu'à confondre avec les murs les hommes et les femmes qui y travaillent.


S'adressant à la cour:

193 années de prison requises soit presque deux siècles de réclusion pour trois petits trous dans un mur d'enceinte et un petit homme qui s'en évade. Votre justice est entrain de devenir de plus en plus répressive et la prison l'avenir de la société pour niveler les injustices sociales. Votre justice ne protège que les nantis auxquels nous devons la crise financière, les parachutes dorés, les abuseurs de biens sociaux qui volent l'argent dans les banques de l'état.

Dans ce dossier il n'y a rien de concret, rien de probant. Des poursuites pour assassinat qui n'ont aucun réel fondement juridique. On a inventé de toutes pièces ce concept à faire rougir les juristes.
Pas la moindre blessure pour les personnels, pas de mort, le seul blessé est du côté des ?évadeurs?. Mais la racaille ne se plaint pas et ne veut pas qu'on la plaigne. Lorsque la police tire sur la racaille et la tue c'est de la légitime défense.
Eux qui se plaignent (en désignant les surveillants) n'ont pas été blessé dans leur chair mais dans leur esprit.

Puis s'adressant à la victime qui s'est allongée dans le mirador pour se protéger lors de l'intervention des"évadeurs".

- «Madame Prado, je m'adresse à vous sans détours, sans dessin et sans animosité parce que je ne suis pas insensible à ce que vous vivez. Je vous dis mon admiration pour votre conduite qui a été irréprochable et il est essentiel que votre qualité de victime soit reconnue, y compris par le l'administration pénitentiaire,
Les victimes ne servent qu'à instrumentaliser la justice pour condamner ceux ci (du doigt il pointe les accusés dans le box).
Vous rendez-vous compte que les avocats généraux, dans leurs réquisitions d'hier, ont dit alors que vous ne cherchiez qu'à protéger votre vie le jour de l'évasion que les surveillants n'enfilaient pas l'uniforme pour se coucher ?»

S'adressant à la cour:

Doivent ils se faire tuer ? Cela vous aurait il servi ?

Quant aux journaliste ils étaient nombreux sur les bancs hier pour retranscrire les réquisitions sauvages et sanguinolentes des avocats généraux, ils ont même été jusqu'à écrire que mon client allait être condamné à cause de moi parce que je mets le droit en avant. N'est ce pas son devoir ?
Mais lorsque ceux qui se battent pour la liberté plaident, messieurs les journalistes, vous n'êtes pas là.

il fait une exception pour les trois ou quatre journalistes présents dans la salle.

Dans vos gros titres seule la répression aveugle, bête et méchante domine dans le silence et la compromission. C'est un problème grave qui reflète parfaitement la tendance générale.

La justice pénale est animée par la répression.

193 années de prison ! Pour pouvoir requérir autant, il fallait inventer une caractérisation. Homicide volontaire, mort, sang, des faits graves mais qui n'existent pas dans ce dossier. Je vais donc faire exploser ici la tentative d'assassinat. Il faut cesser de criminaliser ce qui ne l'est pas et de légitimer les crimes de la police.

En droit un assassinat c'est tuer. Une tentative c'est essayer de le faire et en être empêché. Or, dans ce dossier du début à la fin même la police dans ses procès verbaux emploie le verbe neutraliser. Neutraliser le mirador n'est pas vouloir tuer.

Acceptez un instant de vous comporter en juristes pour une fois et non en accusateurs. Ils ont tiré sur les miradors et pas sur les surveillants. C'est une mise en danger de la vie d'autrui, un délit correctionnel. Parce qu'on le veuille ou non lorsque l'on vient tuer on ne s'arrête pas de tirer.
Ce procès est le procès de la criminalisation de l'amitié dans lequel, monsieur Hocine Kroziz le surveillant félon, sans vouloir tirer sur l'ambulance, accuse des innocents dont plusieurs de ses collègues qui ont été blanchi parce qu'ils n'avaient rien à voir, pour sauver sa peau. Il s'est acheté des biens en Algérie. Toutes les questions qui lui ont été posées sont restées sans réponse. Peut on faire confiance à cet homme cynique et calculateur qui a trahi ?

Dans ce dossier il n'y a rien pour caractériser les faits hormis le célèbre adage: "il n'y a pas de fumée sans feu".

L'ARPPI livre ici les déclarations de monsieur Saint Jean, ancien directeur de Fresnes au moment des faits, face à la cour le 31 octobre dernier, à propos de deux de ses surveillants dont Hocine Kroziz, dont il est question ci dessus dans la plaidoirie de Bernard Ripert. Ainsi, chacun pourra se faire une idée précise de la valeur que l'on peut accorder aux accusations de ce surveillant félon.


La présidente: Qu'avez vous à dire sur Hocine Kroziz ?

Saint Jean explique qu'après l'évasion une rumeur circulait en détention selon laquelle un gradé avait facilité celle-ci. Informations glanées même auprès de certains détenus. Ses premiers soupçons se sont portés sur monsieur Bristol et pas sur Hocine Kroziz. Ce qu'il a dit aux policiers.

La présidente: Pourquoi vos premiers soupçons se sont ils portés sur monsieur Bristol ?

"Je n'ai jamais eu confiance en lui". Des détenus qu'il «estime» crédibles avaient dénoncé Bristol pour des faits de portables et de boissons alcoolisées. C'était un premier surveillant qui ne méritait pas la confiance de l'AP.

En ce qui concerne Hocine Kroziz, c'était un premier surveillant moyen, très moyen, avec lequel il a eu plusieurs entretiens d'évaluation. Il avait constaté un redressement de son comportement professionnel les derniers temps où il était à Fresnes. Pas vraiment de soupçons sur lui mais, c'est quelqu'un qu'il jugeait assez ambigu, insaisissable. Il n'avait pas une vision très claire de ce qu'il pouvait être vraiment. Quelqu'un de professionnellement moyen, assez contestataire au début, assumant mal la fonction de gradé, il faisait des critiques par rapport à l'institution. "J'ai pensé que ce n'était pas le bon métier pour lui".
Mais pas de reproches en termes d'exactions ou de soupçons particulier contre lui car si il en avait eu, il les aurait fait connaître comme pour le surveillant Bristol
.



Bernard Ripert:


Quant au délit qui s'étend à un autre comme un virus qui s'étendrait par la seule volonté des avocats généraux et de la répression, il n'existe pas en droit français, ni dans notre loi.
Je sais bien que les avocats comme moi sont horripilants, ils sont accusés de brandir le droit mais n'est ce pas leur métier ?

La complicité d'évasion n'existe plus depuis la loi du 9 mars 2004, ce n'est pas une doctrine qui le dit mais le droit Français. On ne peut donc pas condamner une personne pour un délit qui n'existe pas. Le délit de complicité s'applique aux seuls détenus c'est à la page 26 du code de procédure pénale article 101.
Dans le cas de mon client, c'est une connivence simple, un délit autonome. Pas de violence, pas d'explosifs. Il ne peut être poursuivi pour une infraction qu'il n'a pas commise.

Sur l'association de malfaiteurs:

C'est un délit pour tout ce que le ministère public ajoute aux autres infractions. Il ne veut rien dire mais, il peut servir de base au cas ou les autres délits ne seraient pas suffisants pour condamner.
Pour le caractériser il faut des preuves autres que celles de participation à l'évasion, la préparation l'inclut dans cette association. Or, le ministère public n'a pas d'éléments matériels suffisants pour la caractériser et on ne peut condamner une personne deux fois pour le même délit même sous deux qualifications différentes.

S'attaquer à la délinquance par la répression est illusoire tant qu'il n'y aura pas d'espoir pour les exclus et les laissés pour compte. Vous préférez condamner encore et encore plus, mais construire des prisons n'est pas la solution. Dans ce procès c'est l'amitié que l'on criminalise le plus. Dans notre société, les toutous à leur mémère sont mieux traités que les prisonniers et les seules valeurs
vénérées par tous, se trouvent au nombre de deux: le sexe et l'argent, contre amitié, fraternité, solidarité, humanité.

Désignant le box.

Ceux là sont là au nom de la fraternité, de la générosité, ils ne sont pas là pour le fric avec l'un des leurs. Ils ont beaucoup risqué au nom de l'amitié au lieu de vivre en égoïste consommateur.

Est aussi vil, indigne d'aider un ami à s'extraire de son enterrement ? Non ce n'est ni vil, ni indigne que vouloir aider celui qui se trouve dans des conditions épouvantables.
Monsieur Illouli l'a reconnu:

"Oui, je l'ai fait par amitié, non je ne fais pas d'excuse, non je ne demande pas pardon, je n'ai blessé personne. Nous voulions sortir un ami de sa cage et pour cela nous avons fait trois trous dans un mur pour le faire".

C'est l'amitié que l'on vous demande de condamner dans cette cour et pour cela on voudrait faire apparaître monsieur Illouli comme un complice de haut niveau.
Plus on est ami avec monsieur Antonio Ferrara plus on est coupable.
Si vous acceptez de condamner dans de telles conditions, la justice deviendra la deuxième honte de la république, les prisons ayant la première place.

Il faut accepter de juger sereinement et honnêtement dans le respect du droit, des principes et des preuves, un dossier qui repose sur les accusations d'un surveillant félon, traite qui a dénoncé un collègue. Dans le respect de ces trois éléments un acquittement pur et simple doit être prononcé puisque la complicité par extension n'existe pas, vous n'en avez pas le droit. Et si vous voulez le condamner ce sera pour connivence avec une peine de quatre ans maximum comme le dit la loi.
Dans le cas contraire, nous ferions appel et après ces 9 semaines de procès qui n'auraient servi à rien, je me montrerai beaucoup moins gentil.

Cessez de rendre une justice injuste qui fait que des hommes hésitent constamment entre le suicide et l'évasion pour tenter de rétablir une sorte d'équité, et de leur mettre des masques sur les yeux alors qu'ils sont déjà borgnes.


Pour Bernard Ripert Catherine présidente de l'ARPPI
​ 0 |
​
0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.235.195.196) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mercredi 10 décembre 2008 05:48

Conférence de presse et appel à Catla Bruni Sarkosy

Récit témoignage de la conférence de presse du 28 11 2008 organisée dans le cadre de la journée mondiale contre le sida.

Bien que je commençais à être rompue à la prise de parole en public, la conférence d'hier, « génération sacrifiée », m'avait profondément remuée. Bien plus que je ne l'aurais cru en tout cas.
Récit témoignage de la conférence de presse du 28 11 2008 organisée dans le cadre de la journée mondiale contre le sida.
J'avais fait partie en plein de cette génération crucifiée sur l'hôtel de la prohibition.

Seringues rouillées, tordues, bouchées, chauffées, limées, infâmes qui ont fait fleurir sur nos bras des coquelicots jaunes hépatites et rouge sida.

Pendant ce temps là dans les prisons nous étions invité à donner notre sang.

Impossible d'acheter une seringue neuve dans une officine à Paris ou dans toute sa banlieue, pas plus qu'en province non plus. Et sauf pour ceux qui avaient dans leur entourage un proche insulino-dépendant pour leur donner des seringues, cette rétention de matériel stérile avait favorisé et largement entretenu les contaminations exponentielles des années 80. (hépatites et sida)

Les quartiers, les cités et l'immigration en particulier, entre prison et sida, avaient payé un lourd tribut à l'inconscience politique. Et aujourd'hui, je n'étais qu'à moitié surprise lorsque dans les quartiers, les petits frères de cette génération là, brûlaient n'importe quoi, avec les strates d'une colère trop longtemps contenue.

Pratiquement personne ne parlait plus de cette génération à part Reda. C'est pour cette raison que je le soutenais et lui prêtais main forte à chaque fois qu'il me sollicitait. Son énergie me portait et l'appel que nous venions de lancer à Carla Bruni Sarkosy m'avait galvanisée.

Il luttait bec et ongles contre le fatalisme lié à l'immigration et à la pauvreté tout en privilégiant la prévention. Il faisait en sorte que toutes ces personnes, celles qui étaient en vie post contamination, leurs enfants et leurs proches et la génération suivante aussi, soient enfin entendues et soutenues .

Dans la salle du comité des familles face au public et aux journalistes, la chanteuse Leslie et Dj Kore, de jeunes artistes, étaient là en soutien. Oh bien sur ça n'avait pas la dimension d'un sidaction plein de paillettes et de chansons, mais leur richesse de coeur et leur prise de conscience valaient tous les « real sida » du monde. Puis des flaches ont crépité mais je n'étais plus là.

27 Décembre 1981.

Huit heures du mat' seule dans une pièce pieds dans les étriers, j'attends que mon col se dilate pour accoucher. Il est 14 heures maintenant et ça fait des heures que j'attends ici, allongée sur cette table, sous cette énorme lampe dont la lumière oblique me démolit les yeux .

Je ne sais pas avec certitude si ce sera une fille, je n'ai passé aucune échographie durant ma détention, aucun examen, Rien de rien. Mais je la sens, je la sais là, en moi. Elle ne veut pas venir et je la comprends, je lui suis totalement solidaire de sa peur de ce monde que je n'arrive pas à gérer non plus.

Je revois cette mauvaise came Pakistanaise que je viens de quitter elle qui a rendu en quelques mois tous mes potes aveugles, sourds ou leur a fait perdre leurs cheveux par plaques entièresL

Je revois le palais de justice, mon arrivée en prison au presque cinquième mois de ma grossesse, le mitard, le grillage devant la porte, l'assiette et le verre en plastique, la solitude qui m'oppresse jusqu'à l'étouffement. Je peux même sentir l'insoutenable odeur du chiotte qui a creusé ma mémoire pour y planter, indélébile, l'indicible moment.

Je peux sentir chaque seconde me transpercer le ventre.

Je me revois au 9 ème mois de ma grossesse, entravée comme une chienne qu'on emmène à la fourrière, quitter la prison de Fleury Mérogis pour celle de Fresnes où je suis censée accoucher.

Où aurai je pu aller dans cet état ? Comment courir ? Toute la violence de la prison et de la drogue se concentrent dans cette image.

A 14 heures un toubib qui m'ausculte décrète qu'il faut me césariser d'urgence. Branle bas de combat et pas de course jusqu'au bloc. Installation des champs opératoires et cliquetis du matériel. J'assiste à toute la préparation. J'ai peur. J'ai peur de quelque chose d'impalpable, de sournois, d'indéterminé, d'imminent qui m'oppresse en continu sous la lumière verticale qui me transperce. Le masque à oxygène, le blanc des murs, des blouses et la lumière cyclope me font penser à un linceul qui se resserre sur moi. C'est la première fois qu'une anesthésie me fait peur...

Dans mon brouillard post opératoire une voix me parle, là sur ma droite. J'ai la bouche pâteuse et mon cerveau semble flotter dans un bocal de chloroforme. Mes pensées se suivent mais ne se ressemblent pas, elles se baladent dans le liquide sous cette même lumière crue.

« Madame vous avez une petite fille...Elle pèse 2kg 600 ».

Je tente un effort pour tourner la tête tout en la relevant alors qu'un éclair de douleur me déchire le ventre.
Est ce qu'elle va bien...parviens je à articuler d'une voix inaudible. Est elle normale ?...Je tente d'émerger de l'anesthésie.

Oui, absolument normale tout va bien...Elle va un petit peu en couveuse et ensuite on vous la ramènera...

Reposez vous en attendant.

Deux jours plus tard lorsque je vois le pansement sur son front j'interroge.

Oh, ce n'est rien, juste une petite coupure, elle avait le front collé à votre ventre quand le chirurgien a ouvert...

Je ne le sais pas encore mais elle contaminée par le virus du sida.

Puis, doucement, je suis revenue au local quand le docteur Eric Chapeau parlait de son combat des années 80, de préservatifs et de ruban noir. J'ai repris la parole, Balayer les clivages, le communautarisme entre Marais et banlieues, sortir des cités, de la pauvreté et de son fatalisme.

Dire à tous les gosses nés contaminés dans ces années là: « Oui vous pouvez vivre, oui vous pouvez exister au grand jour » et surtout leur donner les clés.
Ma fille, sa fille de deux ans et moi ainsi que quelques autres en sommes le parfait exemple. Encore faut il leur donner les moyens.


J'avais envie de dire plein d'autres trucs mais ce n'était pas un débat.


Pourquoi chaque année, au cours de leur grande transe conjuratoire pour la récolte de fonds, les stars oublient elles tous les laissés pour compte des quartiers défavorisés ?

Pourquoi il y a t'il si peu de place pour la prévention alors que chaque jour nous arrive, études et chiffres alarmistes sur l'épidémie et sur sa progression ?

Puis, je m'étais tournée vers une caméra pour reprendre de texte de Reda au nom du Comité des Familles adressé à la première dame de France. Ne s'était elle pas engagée dans la lutte contre le sida, à donner la parole à ceux qui ne l'ont pas, grâce à sa médiatisation ?


Chère Carla

Vous allez annoncer lundi 1er décembre votre engagement contre le sida, notamment auprès des mères et des enfants touchés par le virus.

Au nom du Comité des familles, association créée par des mères et des pères vivant avec le VIH, nous souhaitons vous rencontrer pour vous alerter sur la situation dramatique que nous vivons au quotidien.

La situation dans les quartiers et banlieues où nous vivons est grave : notre génération a payé un lourd tribut au sida, et nous luttons pour que nos enfants grandissent dans un monde plus juste.

Votre écoute et votre soutien peuvent faire changer les choses.

Bravo pour votre engagement.

Veuillez recevoir nos salutations solidaires pour survivre au sida.

Pour le Comité des Familles,

Reda Sadki


Une fois de plus, je nourrissais beaucoup d'espoir tout en sachant au fond de moi qu'il resterait dans la boite de Pandore avec les autres maux.

Ce matin encore en cette veille de 1er décembre, je n'en revenait pas encore de tout ce que cette conférence de presse avait remué en moi...


Catherine
​ 0 |
​
0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.235.195.196) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le lundi 01 décembre 2008 08:54

Modifié le lundi 01 décembre 2008 09:08

Mort ou Vif ?

Morts suspectes en prison.

l'A.R.P.P.I (association pour le respect des proches de personnes incarcérées) et la FLD (faites la lumière en détention) s'interrogent.

Pourquoi, début février la parole des parents de Jérémy, 19 ans, qui avaient interpellé l'institution pénitentiaire sur les dangers qu'encouraient leur fils à la prison de Valence, n'a t'elle pas été prise en compte ou entendue ?

En effet, 12 jours avant sa mort, la mère et la grand mère en visite au parloir, avaient constaté des traces des bleus sur le dos de Jérémy ainsi qu'une bosse à l'épaule, elles ont interpellé la surveillante du parloir qui leur a répondu que Jérémy devait écrire pour demander à voir un médecin, parce que c'était la procédure.
La grand mère a insisté et demandé à un autre surveillant, mais finalement, toutes deux ont été été mises à la porte.

L'ARPPI et la FLD dénoncent le manque de considération des familles par l'administration pénitentiaire alors qu'elles sont, qu'on le veuille ou non, les garantes de leur réinsertion et de leur bien être.
Il est clairement établi que la parole de la famille si elle avait été prise en compte, dans cette dramatique affaire, où les dysfonctionnements ont été légion, aujourd'hui, Jérémy serait probablement en vie.

Il est des évidences que l'on ne peut occulter.

Par ailleurs, pourquoi a t'on placé Jérémy Martinez en cellule avec un jeune homme dont la dangerosité était clairement établie ?
En effet, d'après ce que nous connaissons de l'affaire, son co cellulaire, jeune homme de 110 kg, « dérangé » psychologiquement, avait arrosé d'essence un sans abri avant d'y mettre le feu à l'aide d'un chalumeau.

Dans une note du médecin il avait été précisé que ce jeune homme devait rester seul en cellule et que les agents devaient lui ouvrir la porte en binôme.

Pourquoi les deux surveillants auxquels s'était adressé Jérémy, la veille de son meurtre, pour changer de cellule, ne l'ont ils pas fait ou simplement signalé à leur hiérarchie?

Force est de constater que le torticolis nous gagne à force de détourner la tête lorsqu'un qu'un drame se prépare ou se déroule à côté de chez nous, dans nos prisons.

Pourtant, chacun d'entre nous pourrait agir à son petit niveau en refusant de cautionner l'alibi sécuritaire.

Allons nous continuer, par impôts interposés, entre deux discours citoyennistes, à nous faire les complices indirects mais bien réels, d'un système carcéral et judiciaire qui n'est plus acceptable ?

La véritable décroissance commence par le désengorgement carcéral.

Quel mépris pour la vie de nos enfants, et surtout quel immense gâchis au regard de ce que nous pouvions et pourrions éviter à tous ces jeunes qui dérivent entre prison et futur à construire.

Cessons de bourrer la cocotte minute carcérale, de frustrations en surpopulation, sans jamais permettre à la vapeur de s'échapper, car détenus, proches et surveillants, à force de pression, de mixage et de macération, finiront par exploser.

Un pays dans lequel ses jeunes se suicident ou se font tuer est un pays malade et, si nous continuons à détourner les yeux sur ce cancer social, ses métastases sécuritaires finiront par bouffer toute la société.

Que faire pour stopper la machine à broyer ? Une réflexion et une action communes s'imposent devant l'urgence de la situation.

Pour commencer aidons les familles et les proches à être pris en compte et écoutons ce qu'ils nous disent et peut être qu'en les écoutant pourrons nous sauver des vies ?
Car comme le souligne le vieil adage :

Qui sauve une vie, sauve l'humanité entière...


Catherine Présidente de l'A.R.P.P.I




​ 0 |
​
0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.235.195.196) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le vendredi 21 novembre 2008 04:26

Suicides et morts suspectes en prison

J'ai passé le week end à Givors à côté de Lyon avec la famille de Fakraddine Zaraï, ce jeune mort dans sa cellule, le 8 août dernier, à la prison de Saint Quentin Fallavier, dans des conditions on ne peut plus troubles.

Fakraddine était à quelques jours de sa sortie à l'issue d'une peine de huit mois durant laquelle le bracelet électronique lui avait été refusé, par la juge d'application des peines, ainsi que la libération conditionnelle au motif que le certificat d'embauche, présenté dans le dossier, venait du mari de sa s½ur.

Pour précision cet homme dirige une entreprise sérieuse et florissante.


La famille a été prévenue 12 heures après le drame, ce qui est inacceptable, elle a du lutter bec et ongles, durant un mois afin de récupérer les affaires personnelles de Fakraddine et pour ce faire a du faire appel au procureur de la République pour être enfin entendue.

Une enquête est actuellement en cours.

L'article D 427 du CPP pose le principe qu'en cas du décès du détenu, de maladie mettant ses jours en danger, d'accident grave ou de placement dans un établissement psychiatrique, la « proche famille doit en être immédiatement informée ».

Une chose me semble certaine, c'est que suicide ou mort suspecte, il est intolérable qu'une personne détenue meure en prison et, qui plus est, lorsqu'elle demande à travailler ou à bénéficier du bracelet électronique.

Une marche à été organisée à Givors à laquelle se sont jointes de nombreuses personnes en soutien à la famille.

A l'issue de la marche, j'ai pris la parole au nom de l'ARPPI, Association pour le Respect de Proches de Personnes Incarcérées, dont je suis la présidente.

Je me suis adressée à tous ceux et celles qui étaient présents, mais en particulier aux nombreux jeunes venus pour la terrible occasion, afin de les sensibiliser sur le fait qu'ils pourraient être un jour les prochains Fakraddine si ils se trouvaient incarcérés.

A tous j'ai tenté de faire comprendre l'importance de savoir pourquoi à l'avenir ils ne voudront pas aller en prison.

Puis, pour légitimer mes paroles, je leur ai parlé de mes deux fils en prison et en particulier de Cyril qui la veille de mon départ pour Givors devait sortir en permission.

Je leur ai raconté un bout de notre histoire.

« Avant hier 13 novembre à 8 heures du matin l'épouse de Cyril qui se trouvait devant la prison de Liancourt, pour l'accueillir dés sa sortie, m'appelle affolée pour me prévenir que Cyril n'est pas sorti comme prévu parce qu'il a été transféré à l'hôpital dans la nuit.

Cette scène est carrément indescriptible tellement l'angoisse était énorme.


A ce moment précis seule l'image de la mort de Fakraddine planait devant mes yeux.

J'ai téléphoné partout et à tout le monde. Le service des urgences de l'hôpital m'a raccroché au nez, le surveillant pénitentiaire qui parlait à ma belle fille, et que j'entendais bredouiller au bout du fil, n'a pas voulu me prendre en ligne.

C'était l'horreur totale en ce jour qui devait être jour de fête.

J'ai fini par savoir à 10 heures 30 après deux heures et demie d'angoisse que Cyril était vivant et qu'il avait été enchaîné comme une bête à un lit d'hôpital alors qu'il aurait du être en permission.

Et pourtant, Cyril qui a fini par sortir après avoir signé une décharge et avec des heures de retard et bien que la juge d'application des peines ait refusé une prolongation de sa permission, m'a dit après quelques heures passées avec lui et ma petite fille, de venir vous rejoindre ici pour vous soutenir puisque je m'y étais engagée ».

Puis, Nabila la s½ur de Fakraddine qui avait organisé la marche et m'y avait invitée, Nadia Soltani du (collectif Belgacem) qui a également perdu son frère en prison ainsi que Karine Bergne ( Faites la lumière en détention) qui a perdu son époux, le père de sa petite fille, sont intervenues à leur tour pour interpeller les personnes présentes, en particulier les jeunes, sur le douloureux sujet du suicide en prison.

Quant au maire de Givors, qui s'était déplacé pour l'occasion, il a eu les mots justes et a rappelé avec beaucoup d'émotion dans la voix les chiffres liés au suicide en prison et la réalité du délabrement carcéral.

S'il reste très difficile de s'opposer à l'offensive sécuritaire et au discours la concernant, il y a néanmoins urgence pour les membres de l'ARPPI et tous les acteurs de la cause carcérale, à se mobiliser pour faire évoluer les mentalités sur le sujet du suicide en prison et celui de la réinsertion.


Il est important de faire comprendre aux plus nombreux que la réinsertion n'est ni un cadeau , ni une faveur faite aux personnes détenues mais une nécessité absolue. Quant au suicide c'est l'évasion ultime qui place l'administration pénitentiaire devant un échec mais aussi toute la société face à celui ci.

La prévention de l'un et la promotion de l'autre passent obligatoirement par le maintien des liens familiaux parce que nous, familles et proches, sommes les meilleurs garants de celles ci.


Il incombe à l'état d'assurer le suivi des actes qu'il réprime et il doit pour cela donner les moyens aux instances politiques et administratives travaillant sur la problématique carcérale afin qu'elles puissent ½uvrer concrètement au maintien effectif des liens familiaux.

A ce moment seulement, familles et proches de personnes détenues pourront mettre en ½uvre une aide pleine et efficace pour que nos proches incarcérés n'essaient plus d'attenter à leurs jours et puissent enfin souscrire et adhérer durant la détention, au contrat social en vue de leur libération.



Catherine présidente A.R.P.P.I




​ 0 |
​
0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.235.195.196) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 20 novembre 2008 09:10

  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
  • 6
  • 7
  • 8
  • 9
  • ... 20
  • Suivant

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
    • Signaler un abus
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Politique de confidentialité
    • Gestion de la publicité
    • Aide
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tasanté
    • Zipalo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • France
    • Site mobile